samedi 20 avril 2013

Plus jamais ça !

Avant de me laisser partir, mon revendeur m'a donné un dernier conseil pour la préparation des supports. Attention à la calamine sur les produits laminés à chaud, ce composé étant instable, la peinture sera fragilisée à moyen terme. "Mettez y un coup de meuleuse" qu'il me dit. "Ok pas de souci, on va faire ça proprement pour que ça soit encore valable dans 10 ans". Oulala qu'est-ce que j'ai dit, dans quoi est-ce que je me suis embarqué...

La calamine, cette cochonnerie noire de résidus de graisses brûlées et pressées par les laminoirs...
Dépôt noir de calamine sur un des tubes brossé à la meuleuse

jeudi 18 avril 2013

Avec quoi on barbouille ?

Mon bel établi, avec l'humidité ambiante du printemps rouille à vitesse grand V. Il faut donc que je me dépêche de le protéger du cocktail Molotov "oxygène + eau".

Après discussion avec mon revendeur de peinture, j'ai choisi une bonne glycéro bien grasse. J'avais le choix entre de la peinture époxy, de la laque polyuréthane, de la laque antirouille (le nom qu'ils donnent là bas pour une glycéro classique) et de l'acrylique (la blague).
Les deux premières se travaillent avec un durcisseur et sèchent avant même que la peinture soit sortie du pot ! Elles ont cependant le mérite d'être très résistantes, très dures mais aussi très chères ! 130€ HT les 4 litres (mini de fabrication).

Mon choix s'est donc porté sur la laque antirouille pour 20€ HT le litre. Forcément elle est moins résistante à l'abrasion et aux chocs qu'une époxy même si déjà résistante par rapport à un produit classique. Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac ! En effet, elle a l'avantage d'être à liant gras. C'est à dire que je vais pouvoir "l'Owatroller au Rustol" à hauteur de 40% (60 peinture, 40 Rustol).


mercredi 10 avril 2013

Finit la rigolade, première réalisation.

Allez, c'est parti, je me lance dans la création de mon premier établi. J'ai choisi pour commencer d'en faire un de 600 de large pour recevoir ma scie à onglet.
Les débits pour 2 de 600mm, taillés propres à la scie à ruban dans des barres de 6m.
Après 4 heures de serrage, desserrage, pointage, "cordonnage" et meulage, voici le résultat :

Le premier !
Après seulement 10h d’expérimentation, je suis satisfait du résultat. Le parallélisme est bon et j'ai moins de 2mm de défaut d'appui entre les 4 pieds. "En même temps, 4 pieds c'est hyperstatique, t'as rien appris à l'école ?"

samedi 6 avril 2013

Des établis en-veux tu, en voilà !

Niveau conception, le cahier des charges de mon besoin est assez simpliste :
  • Robuste: 100 Kg mini admissible sur le plateau.
  • Adaptés à ma taille: surface du plateau à 1 m du sol (poignet posé sur le plateau avec coude à 90° quand je suis face à la structure).
  • Aucune sollicitation directe des soudures pour la reprise des 100 Kg.
  • Plateau de 600 mm de profondeur (équivalent d'un plan de travail pour me dépanner rapidement au début avant de les remplacer par des plateaux massifs en chêne ou hêtre).
  • Bords inférieurs du plateau libres sur 50 mm sur tout le pourtour (pour pouvoir clamper des pièces avec des serre joint).
  • Fixations du plateau compactes et non traversantes.
  • Possibilité d'inclure un plateau inférieur de rangement.
  • Interdiction d'inclure des tiroirs (ces derniers sont l’ennemi n°1 du rangement. On ne voit pas ce qu'il y a dedans et on y fourre souvent tout et n'importe quoi).
  • Pieds fixes avec platines (pas de roulettes, ni de vérins de pieds pour éviter les vibrations lors du perçage, ponçage etc.).
  • Les établis sont fixes mais pourront être déplacés avec un outillage type transpalette que je concevrait plus tard.
Avec mon ami Solidworks, voici sur quoi nous nous sommes arrêtés :


Structure en tubes de 40 épaisseur 2, déclinés en différentes largeurs :
  • 600 -> Dessertes pour machines (scie onglet, raboteuse, touret etc.)
  • 800 -> Machines à bois (table de défonceuse, scie à format etc.)
  • 1200 -> Table pour le travail courant.
Deux couleurs (identique au code couleur de mon atelier) :
  • Bleu -> Travail du bois
  • Vert -> Travail de l'acier
Reste à débiter l'acier et à souder tout ça !